Prise d’un navire royal par les Anglais
Les Anglais à Bombay
Le navire royal appelé le Kanji Saway, dont il n’y avait pas plus grand que lui dans le port de Surat, faisait chaque année route pour la Maison d’Allah (La Mecque). Il rapportait alors à Surat cinquante-deux lacs de roupies en argent et en or, produit de la vente des marchandises indiennes à Moka et à Djedda. Le capitaine de ce navire était Ibrahim Khan. Il y avait à bord quatre-vingts canons et quatre cents mousquets, en plus d’autres instruments de guerre. Il était arrivé à huit ou neuf jours de Surat, lorsqu’un navire anglais apparut, de taille beaucoup plus petite et n’ayant pas le tiers ou le quart de l’armement du Kanji Sawdi. Lorsqu’il fut à portée de fusil, un coup de feu fut tiré sur lui depuis le navire royal. Par malchance, le canon explosa et trois ou quatre hommes furent tués par ses éclats. En même temps, un coup de feu ennemi toucha et endommagea le grand mat dont dépendait la sécurité du navire. Les Anglais s’en aperçurent et encouragés par ce coup, s’élancèrent pour attaquer et tirant l’épée, sautèrent sur le flanc de leur adversaire. Les chrétiens ne sont pas hardis dans le maniement de l’épée et il y avait tant d’armes à bord du navire royal que si le capitaine avait résisté, ils auraient été vaincus. Mais dès que les Anglais commencèrent à aborder, Ibrahim Khan se précipita dans la cale. Il y avait des filles turques qu’il avait achetées à Moka pour en faire des concubines. Il leur mit des turbans sur la tête et des épées dans les mains et les incita à se battre. Elles tombèrent aux mains des ennemis, qui devinrent bientôt les maîtres du navire. Ils transportèrent le trésor et de nombreux prisonniers sur leur propre navire. Après avoir chargé leur navire, ils ramenèrent le navire royal à terre près d’un de leurs villages et s’occupèrent pendant une semaine à chercher du butin, torturant les hommes et déshonorant les femmes, tant jeunes que vieilles. Ils quittèrent alors le navire, emmenant les hommes. Plusieurs femmes honorables, quand elles en trouvèrent l’occasion, se jetèrent à la mer pour préserver leur chasteté et d’autres se suicidèrent avec des couteaux et des poignards.
Cette perte fut signalée à Awrankzib et les reporters du port de Surat envoyèrent quelques roupies que les Anglais avaient frappées à Bombay, avec une inscription portant le nom de leur roi impur. Awrankzib ordonna alors que les agents anglais qui résidaient à Surat pour faire du commerce soient saisis. Des ordres furent également donnés à I’timad Khan, surintendant du port de Surat et à Sidi Yaqout Khan, de faire des préparatifs pour assiéger le fort de Bombay. Les maux résultant de l’occupation anglaise de Bombay étaient anciens. Les Anglais ne s’alarmèrent pas du tout des menaces. Ils savaient que Sidi Yaqout était offensé par quelques affronts qu’il avait reçus. Mais ils se mirent plus activement que d’habitude à construire des bastions et des murs et à bloquer les routes, de sorte qu’ils finirent par rendre la place tout à fait imprenable. I’timad Khan vit tous ces préparatifs et en vint à la conclusion qu’il n’y avait pas de remède et qu’une lutte avec les Anglais n’aurait pour résultat qu’une perte considérable pour les recettes douanières. Il ne fit aucun préparatif sérieux pour exécuter l’ordre royal et ne voulait pas que le fisc perde une seule roupie. Pour sauver les apparences, il garda les agents anglais en détention mais il s’efforça en secret de parvenir à un arrangement. Après la détention de leurs agents, les Anglais, en guise de représailles, saisirent tous les officiers impériaux partout où ils en trouvèrent, en mer ou à terre et les gardèrent tous en détention. Les choses continuèrent ainsi pendant longtemps.
Pendant ces troubles, moi l’auteur de cet ouvrage, j’eus le malheur de rencontrer les Anglais de Bombay, alors que j’étais agent de ‘Abd Ar-Razzaq Khan au port de Surat. J’avais acheté des marchandises pour une valeur de près de deux laks de roupies et je devais les transporter de Surat à ‘Abd Ar-Razzaq, le fawjdar de Rahiri. Mon itinéraire longeait la mer à travers les possessions des Portugais et des Anglais. En arrivant près de Bombay, alors que j’étais encore sur le territoire portugais, à la suite d’une lettre de ‘Abd Ar-Razzaq, j’attendis dix ou douze jours l’escorte de Sidi Yaqout Khan. ‘Abd Ar-Razzaq avait entretenu des relations amicales avec un Anglais du temps où il était à Hyderabad et il lui avait écrit pour lui demander de l’aide au convoi. L’Anglais envoya le frère de son diwan, m’invitant très aimablement à lui rendre visite. Le capitaine portugais et mes compagnons étaient opposés à ce que je m’y rende avec des biens aussi précieux. Je mis cependant ma confiance en Allah et me rendis chez l’Anglais. Je dis au frère du diwan que si la conversation tournait autour de la capture du navire, je pourrais avoir à dire des choses désagréables car je dirais la vérité. Le ‘Aqil de l’Anglais me conseilla de dire librement ce que je pensais être juste et de ne rien dire, sauf la vérité.
En entrant dans la forteresse, je remarquai que depuis la porte il y avait de chaque côté de la route une ligne de jeunes gens de douze à quatorze ans, bien habillés et ayant d’excellents fusils sur l’épaule. A chaque pas que j’avançais, je voyais de tous côtés des jeunes gens à la barbe naissante, beaux et bien vêtus, avec de beaux fusils à la main. A mesure que j’avançais, je trouvais des Anglais debout, avec de longues barbes, du même âge, avec le même accoutrement et le même costume. Ensuite je vis des mousquetaires, jeunes gens bien habillés et bien rangés, rangés en rangs. Plus loin, je vis des Anglais à la barbe blanche, vêtus de brocart, avec des fusils sur l’épaule, rangés en deux rangs et en parfait ordre. Ensuite je vis des enfants anglais, beaux et portants des perles sur le bord de leurs chapeaux. De même, des deux côtés jusqu’à la porte de la maison où il demeurait, je trouvai rangés de chaque côté près de sept mille mousquetaires, habillés et accoutrés comme pour une revue.
Je me dirigeai alors droit vers lui, assis sur une chaise. Il me souhaita le bonjour, sa formule habituelle de salutation ; puis il se leva de sa chaise, m’embrassa et me fit signe de m’asseoir sur une chaise en face de lui. Après quelques aimables questions, notre conversation tourna sur des sujets différents, agréables et désagréables, amers et doux ; mais tout ce qu’il dit était dans un esprit aimable et amical envers ‘Abd Ar-Razzaq.
Il me demanda pourquoi ses hommes avaient été enfermés. Sachant qu’Allah me protégeraient, je répondis : « Bien que vous ne reconnaissiez pas cette action honteuse, digne de la réprobation de tous les hommes sensés, qui a été perpétrée par vos vils hommes, cette question que vous m’avez posée est comme si un homme sage demandait où est le soleil quand le monde entier est rempli de ses rayons. » Il répondit : « Ceux qui ont un mauvais sentiment contre moi rejettent sur moi la faute des autres. Comment savez-vous que cet acte était l’œuvre de mes hommes ? Par quelle preuve satisfaisante pouvez-vous l’établir ? » Je répondis : « Sur ce navire, j’avais un certain nombre de connaissances riches et deux ou trois pauvres, dépourvues de toute richesse terrestre. J’ai entendu dire que lorsque le navire fut pillé et qu’ils furent faits prisonniers, certains hommes, habillés et ressemblant à des Anglais, et dont les mains et le corps portaient des marques, des blessures et des cicatrices, ont dit dans leur propre langue : « Nous avons eu ces cicatrices au moment du siège de Sidi Yaqout mais aujourd’hui, les cicatrices ont été effacées de nos cœurs. » Une personne qui était avec eux connaissait l’hindi et le persan et il traduit leurs paroles à mes amis.
En entendant cela, il éclata de rire et dit : « C’est vrai, ils ont pu le dire. Ce sont des Anglais qui, ayant reçu des blessures au siège de Yaqout Khan, ont été faits prisonniers par lui. Certains d’entre eux se sont séparés de moi, ont rejoint les Habshi et sont devenus musulmans. Ils sont restés quelque temps avec Yaqout Khan puis se sont enfuis. Mais ils n’ont pas eu le courage de revenir vers moi. Maintenant, ils sont allés se joindre aux dingmars ou sakanas, qui s’emparent violemment des navires en mer ; et avec eux, ils servent comme pirates. Les officiers de votre souverain ne comprennent pas ce qu’ils font mais ils m’en rejettent la faute. »
Je répondis en souriant : « Ce que j’ai entendu dire sur votre promptitude à répondre et votre sagesse, je l’ai (maintenant) vu. Louange à vous pour votre capacité à donner spontanément et sans considération une réponse aussi disculpatoire et sensée ! Mais vous devez vous rappeler que les rois héréditaires de Bijapur et d’Hyderabad et le vaurien Sambha n’ont pas échappé aux mains du roi Awrankzib. L’île de Bombay est-elle un refuge sûr ? » J’ai ajouté : « Quelle déclaration manifeste de rébellion vous avez montrée en frappant des roupies ! »
Il répondit : « Nous devons envoyer chaque année dans notre pays une forte somme d’argent, les bénéfices de notre commerce et les pièces du roi de l’Hindoustan sont prises à perte. De plus, les pièces de l’Hindoustan sont de faible poids et très dépréciées ; et dans cette île, au cours de leur achat et de leur vente, de grandes disputes surgissent. En conséquence, nous avons mis nos propres noms sur les pièces et les avons rendues courantes dans notre propre juridiction. » Nous avons eu beaucoup de conversation entre nous et une partie de celle-ci sembla l’irriter mais il se montra tout au long très attentionné envers ‘Abd Ar-Razzaq Khan et conscient de son obligation de le protéger. Lorsque l’entrevue fut terminée, il me proposa de les recevoir à leur manière mais comme j’avais résolu dès le début de ne pas m’écarter de la ligne habituelle dans cette entrevue, je refusais et fut heureux de m’échapper.
Le revenu total de Bombay, qui provient principalement des noix de bétel et des noix de coco, n’atteint pas deux ou trois laks de roupies. Les profits du commerce de ces mécréants, d’après ce que l’on rapporte, ne dépassent pas vingt laks de roupies. Le reste de l’argent nécessaire à l’entretien de la colonie anglaise est obtenu en pillant les navires qui se rendent à la Maison d’Allah, dont ils prennent un ou deux chaque année. Lorsque les navires se dirigent vers les ports de Mekkah et de Djedda chargés de marchandises de l’Hindoustan, ils ne les gênent pas mais lorsqu’ils reviennent avec de l’or, de l’argent, des ibrahimis et des rials, leurs espions savent quel navire transporte le plus gros chargement et ils l’attaquent.
Les Mahrattas possèdent aussi les forts de Khanderi, Kalaba, Kasa et Katora, récemment construits dans la mer en face de la forteresse insulaire appartenant aux Habshis. Leurs navires de guerre croisent autour de ces forts et attaquent les navires chaque fois qu’ils en ont l’occasion. Les sakanas, que l’on appelle parfois bawaril, un groupe d’hommes sans foi ni loi appartenant à Surat dans la province d’Ahmadabad, sont également connus pour leurs actes de piraterie et ils attaquent de temps en temps les petits navires qui viennent de Bandar ‘Abbasi et de Maskat. Ils n’osent pas attaquer les grands navires qui transportent les pèlerins. Les Anglais réprouvés agissent de la même manière que les sakanas.
Compte rendu du désastre qui est arrivé à Khanahzad Khan et Qassim Khan Bahadour
Lorsque l’Empereur apprit que Santa, après avoir pillé les territoires impériaux, se hâtait vers son propre pays avec de lourdes charges et passerait à moins de dix-huit kos du camp impérial, il ordonna à Qassim Khan, un officier actif et capable qui était commandant du pays de Sera et qui était arrivé près de Sera, d’aller avec son armée sur le chemin de l’ennemi et de le punir sévèrement en compagnie de Khanahzad Khan, Saf Shikan Khan, Sayyid Asalat Khan, Muhammad Mourad Khan et d’autres qui avaient été envoyés par l’Empereur avec des forces composées des mansabdars du khas chawki, de la suite du khas et d’un grand groupe du 7-chawki et de l’artillerie.
Le dimanche 23 Jamadi Thani, les deux forces se réunirent à six kos de la piste de l’ennemi. Comme les biens de la maison de Qassim Khan se trouvaient à Adoni et qu’il souhaitait divertir Khwaja Khanahzad Khan et d’autres à sa guise, il sortit du fort des objets de valeur, comme des tentes de Karnataki non encore utilisées, des vases d’or, d’argent, de cuivre et de porcelaine de toutes sortes et les envoya le lendemain avec ses propres tentes d’avant-garde et celles d’autres émirs à une distance de trois kos (en avant). L’ennemi, apprenant l’arrivée des tentes d’avant-garde, divisa son armée en trois corps, dont l’un partit piller le camp, le deuxième affronter l’armée et le troisième resta prêt (en réserve).
À quatre gharis après l’aube, le premier corps tomba sur les tentes d’avant-garde, tua et blessa beaucoup de gens et emporta tout. Tout d’un coup, la nouvelle parvint à Qassim Khan, qui, sans réveiller Khanahzad Khan de son sommeil, se hâta de se battre. Avant qu’il n’ait fait un kos, le deuxième corps de l’ennemi désigné pour la bataille apparut et commença à se battre. Khanahzad Khan, au réveil, l’apprit et abandonna le camp des bagages, les porteurs, les fardeaux et les tentes, et avança rapidement. Comme l’ennemi avait une force nombreuse de mousquetaires « d’infanterie noire » et un très grand corps de cavalerie, une grande bataille fut livrée et de nombreux morts furent tués des deux côtés. Malgré la fermeté des généraux et des hommes impériaux et la perte de l’ennemi, ce dernier ne céda pas un pied de terrain ni ne montra la moindre fragilité. À ce moment-là, la troisième division ou division de réserve de l’ennemi fondit sur le camp et les bagages abandonnés et pilla tout.
Lorsque cette nouvelle parvint à Khanahzad Khan et à Qassim Khan dans le feu même de la bataille, leur fermeté fut ébranlée, ils tinrent une consultation et décidèrent d’aller à l’endroit où les tentes avancées avaient été envoyées, où se trouvait un petit fort (qilacha) nommé Dodderi et un réservoir devant lui. Se battant pour un kos, ils arrivèrent au char dans la soirée. L’ennemi laissa alors ce parti en paix et forma sa dayra d’un côté. Les hommes impériaux qui étaient dans le petit fort fermèrent les portes sur eux. Les deux Khan partagèrent la nourriture qu’ils avaient apportée avec les autres ; et les soldats ordinaires n’eurent rien à manger sauf l’eau du réservoir, sans parler de l’herbe et des poids-chiches pour les chevaux et les éléphants.
A la tombée de la nuit, l’ennemi encercla les impérialistes qui se tenaient prêts à se battre. Mais pendant trois jours, l’ennemi ne fit qu’apparaître en vue sans combattre ; jusqu’à ce que quelques milliers d’infanterie du zamindar de Chitaldurg, qui avait été humilié par Qassim Khan, ayant l’opportunité, sortirent pour se battre. Les munitions d’artillerie ayant été pillées et celles qui avaient été apportées par les soldats épuisées, les troupes s’assirent impuissantes, après avoir couru et gémi et soupiré pendant quelques heures. Comme l’ennemi continuait à grêler des balles de mousquet, beaucoup d’hommes furent tués ici aussi. Les survivants, voyant la voie de sortie fermée pour eux, se frayèrent un chemin dans le petit fort.
Des reporters dignes de foi qui étaient présents lors de la catastrophe et qui combattirent avec audace déclarèrent : « Un tiers de nos soldats furent tués par les mécréants dans les deux tentes d’avant-garde (pesh-khanah), sur la route et sur la rive du réservoir. L’ennemi assiégea le fort de tous côtés et était sûr que la garnison mourrait de faim. Le jour de l’entrée dans le fort, tous les soldats, de haut rang et de bas rang, reçurent du pain de jawar et de bajra, pris dans les provisions de la place et de la paille de chaumes anciens et nouveaux pour le bétail. Le deuxième jour, il ne resta plus de pain pour les hommes ni d’orge pour les chevaux.
Dans cette détresse irrémédiable, si la vie s’en va, qu’elle s’en aille ; Qassim Khan était un mangeur d’opium invétéré, sa vie en dépendait, le manque d’opium fut la cause de sa mort. Il mourut le troisième jour et échappa ainsi à l’ennemi, qui devint plus hardi en apprenant la nouvelle. La garnison était également déprimée. Bien que les enthousiastes disaient : « Combien de temps allons-nous supporter la faim et mourir de cette façon misérable ? Jetons-nous une fois sur les incroyants et gagnons soit le martyre, soit la victoire. Dans les deux cas, nous échapperons à la détresse et gagnerons du mérite » cependant, les chefs n’y consentirent pas.
Tandis que beaucoup mouraient de faim et que les chevaux se mordaient la queue les uns les autres, la prenant pour de la paille, l’ennemi renversa une tour et déclencha un tumulte de tous côtés. Khanahzad Khan demanda la sécurité et une trêve fut conclue à condition qu’il remette à Santa l’argent, les objets, les bijoux, les chevaux et les éléphants de Qassim Khan, en plus de vingt laks de roupies et que le fils de Balkishan, son fidèle mounshi et principal officier de sa maison, serait pris en otage. Il en fut convenu. Santa fit dire aux hommes qu’ils pouvaient sortir du fort sans aucune crainte et rester deux nuits devant la porte ; ceux qui avaient quelque chose n’avaient pas à craindre d’être molestés ; ils pouvaient acheter à ses soldats ce dont ils avaient besoin. Les soldats impériaux quittèrent le fort au bout de trois jours. D’un côté, l’ennemi leur donna du pain et de l’autre de l’eau. Ils restèrent deux nuits à la porte du fort. Le troisième jour, Khanahzad Khan partit pour la Cour avec une escorte de l’ennemi.
Hamid Ad-Din Khan Bahadour envoyé par la Cour et Roustamdil Khan d’Hyderabad pour aider les assiégés, se réunirent près d’Adoni. Ils apportèrent aux nobles vaincus l’aide nécessaire sous forme de tentes, de vêtements et d’argent. Ra’dandaz Khan, qil’adar, s’efforça d’aider au-delà de ses moyens et des articles en plus qu’ils n’en avaient besoin furent collectés dans les maisons de tous (les citoyens) et de tous les côtés. L’ennemi, qui après avoir gagné un tel butin était parti vers leurs foyers, voulait combattre Himmat Khan Bahadour qui en raison de la petitesse de ses forces restait à Basvapatan malgré l’ordre qu’il avait reçu de punir l’ennemi.
Les biens gouvernementaux et personnels perdus pendant cette guerre et ce siège dépassèrent cinquante ou soixante laks de roupies.
Santa fut ravi des conditions qu’il avait conclues avec l’armée vaincue. Peu après, il apprit que Himmat Khan s’approchait à marches forcées pour venir en aide à l’armée assiégée. Santa divisa ses forces en deux divisions et marcha à sa rencontre. À une distance de seize kos, la force sous le commandement de Santa tomba sur Himmat Khan et une grande bataille s’ensuivit. Himmat Khan combattit avec beaucoup d’esprit et de bravoure. D’innombrables Mahrattas furent tués et beaucoup de ses propres troupes périrent. Les forces de Santa se retirèrent et les forces royales furent dirigées contre la deuxième armée. Himmat Khan prit des dispositions pour la poursuite. Sur ordre de Santa, de nombreux mousquetaires avaient pris position dans l’épaisse jungle et parmi les arbres, pour entraver l’avancée d’Himmat Khan. Certains des meilleurs tireurs d’élite avaient pris position dans la jungle et parmi les arbres pour empêcher l’avancée d’Himmat Khan.
Ils grimpèrent aux arbres et se dissimulèrent dans les branches épaisses. Lorsque Himmat Khan s’approcha, une balle lui pénétra dans le front (d’autres rapportent la poitrine) et le tua sur le coup. Tous les bagages, les éléphants et les munitions de guerre appartenant à Himmat Khan tombèrent alors corporellement entre les mains de Santa.
Ipsum euismod his at. Eu putent habemus voluptua sit, sit cu rationibus scripserit, modus voluptaria ex per. Aeque dicam consulatu eu his, probatus neglegentur disputationi sit et. Ei nec ludus epicuri petentium, vis appetere maluisset ad. Et hinc exerci utinam cum. Sonet saperet nominavi est at, vel eu sumo tritani. Cum ex minim legere.
Te eam iisque deseruisse, ipsum euismod his at. Eu putent habemus voluptua sit, sit cu rationibus scripserit, modus voluptaria ex per. Aeque dicam consulatu eu his, probatus neglegentur disputationi sit et. Ei nec ludus epicuri petentium, vis appetere maluisset ad. Et hinc exerci utinam cum. Sonet saperet nominavi est at, vel eu sumo tritani. Cum ex minim legere.
Sed an nominavi maiestatis, et duo corrumpit constituto, duo id rebum lucilius. Te eam iisque deseruisse, ipsum euismod his at. Eu putent habemus voluptua sit, sit cu rationibus scripserit, modus voluptaria ex per. Aeque dicam consulatu eu his, probatus neglegentur disputationi sit et. Ei nec ludus epicuri petentium, vis appetere maluisset ad. Et hinc exerci utinam cum. Sonet saperet nominavi est at, vel eu sumo tritani. Cum ex minim legere.
Ipsum euismod his at. Eu putent habemus voluptua sit, sit cu rationibus scripserit, modus voluptaria ex per. Aeque dicam consulatu eu his, probatus neglegentur disputationi sit et. Ei nec ludus epicuri petentium, vis appetere maluisset ad. Et hinc exerci utinam cum. Sonet saperet nominavi est at, vel eu sumo tritani. Cum ex minim legere.
Copyrights © 1999 - 2018 Alfutuhat.com. All rights reserved
Saul Bellow
JUNE 20, 2015
Lorem ipsum dolor sit amet, consetetur sadipscing elitr, sed diam nonumy eirmod tempor invidunt ut labore et dolore magna aliquyam erat, sed diam voluptua. At vero eos et accusam et justo duo dolores et ea rebum. Stet clita kasd gubergren, no sea takimata sanctus est Lorem ipsum dolor sit amet.
ReplySaul Bellow
JUNE 20, 2015
Lorem ipsum dolor sit amet, consetetur sadipscing elitr, sed diam nonumy eirmod tempor invidunt ut labore et dolore magna aliquyam erat, sed diam voluptua. At vero eos et accusam et justo duo dolores et ea rebum. Stet clita kasd gubergren, no sea takimata sanctus est Lorem ipsum dolor sit amet.
Reply